20 février journée internationale pour la justice sociale.
En 1995 au Danemark s’est tenu un sommet de l’ONU pour le développement social. 118 pays promettent de contribuer à la justice sociale en s’engageant à réduire la pauvreté, créer le plein emploi, œuvrer en faveur de l’équité, de la justice, des droits des personnes, de la santé et de la sécurité collective. Tous ces éléments sont indispensables à l’ordre public.
La journée mondiale de la justice sociale est observée la première fois le vendredi 20 février 2009.
Aujourd’hui, quels sont les États qui respectent cet engagement ou qui tendent vers le respect ?
Leurs paroles sont convaincantes, mais leurs actes sont souvent absents ! Et pourtant, la justice sociale est au cœur de la paix entre les États, mais aussi au sein même de nos sociétés. Elle permet aux individus de se développer en harmonie avec leurs semblables.
Chaque jour, l’actualité internationale nous montre les situations sociales difficiles dans lesquelles se trouvent les femmes et les hommes à travers de nombreuses régions du monde, mais cela semble loin.
En France notre pays, à coté de nous, des femmes, des hommes, nos voisins peut-être ? vivent aussi dans la précarité à la recherche d’un emploi, d’un logement, d’un salaire décent, les voyons-nous ? Dans notre société qui tend à s’individualiser, des solidarités se construisent, elles laissent entrevoir pour soi et les siens des perspectives d’un avenir meilleur. Mais nous ne pouvons-nous en satisfaire.
L’accès au travail, à la dignité sans distinction est un droit universel. Comme le formule la déclaration sur la justice sociale, les états doivent garantir à leurs citoyens des conditions de vie équitables, une protection sociale qui ouvrent aux personnes des perspectives d’avenir.
Ne nous éloignons pas du chemin difficile d’une société plus solidaire, en ce mois de février, prenons ensemble la route de la fraternité et de la solidarité pour la justice sociale en interpellant nos gouvernants.
Victor Hugo a dit : « Je suis de ceux qui pensent que l’on peut détruire la misère. »
Le Maire
Jean-Pierre La Vaullée